Grève de la faim: Jorge Arzuaga
Jorge, 25 ans, diplômé ingénieur en génie-civil. Aujourd'hui, il en es à 40 jours sans manger. Il est l'iniciateur du mouvement. Sur son visage on ressent une fatigue physique bien compréhensible. Et peut-être aussi un certaine lassitude. Comment pourrait-it en entre autrement après 40 jours de protestation, sans manger, dans la rue. Et depuis quelques jours, le froid qui est arrivé sur la ville.
Mais, Jorge surprend par sa force et son sourire qui rafraîchis son visage qu'on on lui parle, qu'on on lui dis bonjour, quand on lui fait la bise, quand on partage un "abrazo" (mot espagnol qui signifie prendre dans les bras).
Jorge:
"(lorsqu'il a commencé la grève de la faim) Je n'avais pas tant de résultat précis."
"Évidement, on ne va pas obtenir la démission du gouvernement, mais ce qui s'est passé devrait réactiver la citoyenneté, la prise de conscience. C'est une tâche de conscience citoyenne, et, en ce sens, je pense que nous avons apporté une pierre a l'édifice."
"les choses positives, c'est clairement la solidarité et l'amour des gens. Il y a beaucoup de gens qui nous ont soutenu"
"Les (choses) négatives, parfois, de voir toutes nos divisions et comprendre si cela reste ainsi, nous ne pourront rien changer. La situation est très grave et le temps jour contre nous. nous avons moins de droit, il y a des gens qui se battent pour survivre"
"C'est mon sentiment: de voir toutes ces divisions". "[il faut] laisser nos différence, et se battre ensemble."
[Au sujet des espagnoles qui s'expatrient pour trouver une vie meilleur]
"Je leur envoie un message d'encouragement, car c'est très courageux de prendre la décision de partir a l'étranger [...] et que petit à petit, notre situation changera. Je crois que c'est une tâche lente, de prise de conscience. Et que petit à petit cela changera, et pas seulement en Espagne mais aussi partout dans le monde. Car en vrai, il faut changer tout le système"
[Au sujet des jeunes de France et d'Allemagne qui vivent une situation un peu meilleur qu'en Espagne]
"Nous sommes dans la même situation, et que nous luttons pour changer les choses partout dans le monde. Parfois, ils ne sont pas si mal [que nous]. Mais, si nous allons bien mais que les gens a coté vont mal, alors les choses ne sont pas si bien"
"Que la majorité de la population du monde, vie un situation très compliquées, situation de pauvreté extrême. Ce sont des situation normales de ce système, et nous, nous l'alimentons avec notre forme de vie. Et nous devons assumer tout ce que nous faisons. Et nous vivons comme cela et que c'est comme ça... mais, non! nous devons changer les choses,et agir et prendre conscience, et changer les choses globalement".
[le dernier mot]
"à la lutte, à tout ceux qui sortent dans la rue [...] nous devons comprendre que notre force est notre union. Et que nous devons nous unir dans des grande manifestation mondial, un jour dans le monde entier"